Engagée dans la promotion de la culture, la municipalité enrichit, au gré des opportunités, la collection d'œuvres d'art public saloméenne.
Créée par les artistes Josiane Saucier et Annie Pelletier à partir d'objets métalliques inutilisés donnés par les citoyens, cette sculpture trône au cœur du Sentier Le Rassembleur (652, chemin St-Jean).
L’hippocampe, aussi appelée cheval de mer, fait référence aux nombreuses écuries implantées sur le territoire de la municipalité, tout en faisant un clin d’œil à la déportation en mer des Acadiens.
Cette sculpture a été réalisée dans le Cadre du projet Faites partie de la SCulture, initié par l’artiste jacobine Josiane Saucier et déployé sur le territoire de la MRC de Montcalm.
La Municipalité de Sainte-Marie-Salomé tient à souligner la participation financière du Ministère des Affaires Municipales et de l’habitation et la MRC de Montcalm, par le biais du Fonds Régions et Ruralité.
Sculpture en acier inoxydable, H. : 3,1 ; L. : 1,5 ; P. : 1,5 m.
Inspirée de l’histoire de la Municipalité de Sainte-Marie-Salomé et réalisée en résidence d’artiste dans le cadre du projet Chouette ! Parcours d’Art en milieu rural, 2023 (Inv. 2023.2.9).
Ce projet artistique a été réalisé grâce au soutien financier du ministère de la Culture et des Communications, de la MRC de Montcalm et de la Municipalité de Sainte-Marie-Salomé.
La sculpture comprend trois éléments en acier inoxydable. Ils symbolisent à la fois des bateaux par leur forme de barque et un rassemblement de personnes par leur positionnement. C’est un hommage au retour des acadiens au Canada, à leur volonté, à leur courage et à leur ténacité.
L’artiste a donné une forme épurée à l’œuvre afin que l’esprit du « regardeur » puisse glisser sur l’extérieur de la sculpture et se demander ce qu’il pourrait se passer une fois à l’intérieur des trois éléments. Celui-ci croit que les premiers qui céderont à l’invitation et qui en feront l’expérience seront, comme souvent, les enfants.
De nationalité canadienne et française, Vincent Di Vincenzo est autodidacte. Il travaille avec des architectes et réalise des œuvres monumentales intégrées à l’architecture en France et à l’étranger. Ses œuvres sont présentes dans différents musées et collections privées et publiques dans de nombreux pays (Angleterre, Allemagne, Canada, Chine, Croatie, Costa-Rica, États-Unis, France, Inde, Japon, Mexique, Russie, Suisse). Il a réalisé plusieurs expositions personnelles et collectives et il est invité régulièrement à des symposiums internationaux de sculptures monumentales.
Murale sur panneaux de béton, portion de gauche H. : 2 ; L. : 4 m, portion de droite H. : 2 ; L. : 2,5 m et pignon H. : 1,8 ; L. : 7,5 m.
Inspirée de l’histoire de la communauté de Sainte-Marie-Salomé et réalisée en atelier dans le cadre du projet Chouette ! Parcours d’Art en milieu rural, 2024 (Inv. 2024.1.5).
Ce projet artistique a été réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et de la MRC de Montcalm.
La fresque prend place sur le kiosque de la Ferme Levasseur Desmarais, au 291, chemin Montcalm.
L’inspiration première de cette fresque est l’histoire de la communauté. Au premier plan, à travers la thématique principale les traditions, cette œuvre évoque la solidarité, les savoir-faire et l’identité de la communauté. Les premiers arrivants sont des Acadiens exilés, unis par l’origine, la provenance, la foi, l’expérience et l’attachement à la famille. Grâce à la transmission des traditions et des savoir-faire, de génération en génération par la parole, l’écrit ou l’exemple, leur héritage culturel demeure vivant. Les chants, les danses, la musique, l’artisanat et la cuisine traditionnelle s’apprennent en famille en regardant les aînés. C’est aussi le cas des métiers, l’homme est, par exemple, fermier, agriculteur ou meunier de père en fils. Quant à la femme, celle-ci transmet ses savoir-faire à sa fille, notamment dans la préparation de mets typiques, tels que le bouilli, la galette de sarrasin, les confitures et marinades. Elle lui montre comment elle carde la laine, la file au rouet, la teint et la flèche. Pendant ce temps, les plus jeunes sont responsables de cueillir des fleurs et des plantes utilisées pour teindre la laine de différentes couleurs.
À l’arrière-plan, la fresque évoque le hameau du Bas-du-Ruisseau-Vacher, c’est à cet endroit que les Acadiens s’établirent après avoir obtenu des Sulpiciens plusieurs concessions de terre. Cet espace géographique vierge a permis aux familles fondatrices, empreinte d’un esprit de solidarité hors du commun, de reconstituer une communauté agricole prospère tout en maintenant leur identité acadienne. Ce lieu rappelle à la fois la réalité et le dur labeur des ancêtres. Circonscrit par une bande de terre sablonneuse propice à la culture de la pomme de terre et au nord par des terres argileuses facilitant la culture du foin, du tabac et des céréales. L’œuvre met en lumière la nature, l’agriculture et la beauté des paysages. Le traitement plastique de l’œuvre, graphique et très colorée, permet de mettre en valeur et de dynamiser son contenu historique et identitaire.
Depuis 1997, mille et un projets de peintures murales exclusifs ont vu le jour au Québec par la magie des pinceaux de Nathaly Lessard et Marie-Chantal Lachance, cofondatrices de SAUTOZIEUX. Dans le cadre de ce projet, le duo a bénéficié de la collaboration de Gitane Caron qui a participé à la réalisation de cette fresque grandiose, inspirée par l'histoire de la communauté de Sainte-Marie-Salomé.
"Nous sommes venus en 1767 et nous sommes restés"
Ce monument, inauguré lors du 225e anniversaire de la déportation des acadiens, n'est pas à proprement parler une œuvre d'art, mais il fait partie du répertoire du patrimoine culturel du Québec et demeure cher au coeur des saloméennes et saloméens.
" Le monument aux Acadiens est érigé en 1981 sur le parterre de l'église afin de souligner le 225e anniversaire de la Déportation des Acadiens. Ce mémorial est un hommage éloquent à la mémoire des familles souches. L'intitulé de la plaque commémorative représente le courage et la ténacité de ces ancêtres acadiens.
Ces pionniers acadiens sont les Amirault et Mireault dits Tourangeau, les Bourgeois, les Fontaine dits Beaulieu, les Gaudet, les Granger, les Jansonne et Johnson, les Lord dits Lamontagne, les Martin dits Barnabé, les Melançon, les Richard et les Robichaud."
Source : Répertoire du Patrimoine culturel du Québec, Ministère de la Culture et des Communications
Acrylique et assemblage bas-relief
D'entrée de jeu, Ki artiste peinte sort des sentiers battus avec cette œuvre. Elle rend hommage aux racines et à l’héritage historique de la région sans tomber dans les clichés visuels connus en lien avec l’Acadie. Les codes visuels que l’artiste utilise ciblent les vues aériennes des champs et le phare, image forte en lien avec les origines acadiennes. Par cette murale, l’artiste désire transmettre une émotion. Un simple vent de fraîcheur qui rappelle le doux souffle de la brise marine. Un sentiment de confort et de paix intérieure. Malgré les couleurs pimpantes de la composition, Ki artiste peinte préserve dans cette murale la couleur originale de la porte, ce qui vient alléger l'œuvre tout en permettant de voyager à travers elle. La composition du phare s’appose sur le volume déjà existant de la surface. La porte est mise en valeur au lieu d’être camouflée. Ce geste se veut un doux rappel de l’histoire des lieux. L’artiste utilise aussi un tracé blanc pour tous les éléments peints sur le volume afin de rendre hommage aux origines acadiennes de la localité. Bien qu’il n’y ait ni phare ni paysage marin en Nouvelle-Acadie, l’œuvre évoque l’Acadie, lieu d’origine des fondateurs.
Inaugurée le 13 février 2024